La Valériane

Valériane officinale

Valeriana officinalis

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La Valériane est aussi appelée, Valériane des collines, Valériane à petites feuilles. Connue également sous les appellations d’Herbe-au-chat, d’Herbe de Saint-Georges, ou d’Herbe à la meurtrie ou encore Herbe du loup, est une plante herbacée vivace de la famille des Valérianacées.

Cette plante majestueuse au feuillage élégant, porte des fleurs délicatement parfumées. L’espèce est très répandue, elle apparait dès le printemps pour disparaître lorsque l’été touche à sa fin. En phytothérapie, on utilise sa racine qui est très riche en principes actifs.

La Valériane est originaire d’Europe et d’Asie du Nord. Il existe prés de 200 espèces.

Hippocrate de Cos, grand médecin de la Grèce Antique (460-370 av J.C.), prescrivait déjà la Valériane pour traiter l’insomnie. Au Moyen Âge, la célèbre abbesse allemande Hildegarde de Bingen (1098-1179), recommandait également la Valériane comme tranquillisant et somnifère. Les Amérindiens consommaient la Valériane contre les troubles épileptiques et aussi pour soigner les blessures. On l’a encore utilisée pendant la Première Guerre mondiale pour calmer le stress dû aux combats et aux bombardements.

La connaissance des vertus de la Valériane a traversée les siècles et elle est encore reconnue et utilisée ne nos jours pour ses effets sédatifs sur l’anxiété et l’agitation nerveuse, la spasmophilie, l’angoisse et la dépression. La Valériane favorise l’endormissement et améliore la qualité du sommeil avec efficacité, sans «abattre» pour autant ceux qui l’utilisent, ni provoquer d’accoutumance.
Elle est également utilisée en cas de désintoxication tabagique.

On peut la trouver en phytothérapie sous forme de plantes sèches à prendre en tisane, en teinture mère, en gélules. Mais également en huile essentielle, en élixir floral et en homéopathie. À chacun de choisir la forme galénique qui lui convient le mieux.

La Valériane est souvent proposée en synergie avec d’autres plantes sédatives, tels la Passiflore ou le Millepertuis, pour n’en citer que deux (voir précédents articles sur ce même site), leurs effets en sont ainsi renforcés.

Pour la petite histoire, sa racine, en séchant, exhale une odeur désagréable pour notre odorat, mais excitante pour les chats chez lesquels elle déclenche une véritable frénésie !

« L’amour n’est rien d’autre que la suprême poésie de la nature. »
Novalis

Nadia Abès

Conseillère en phyto-aromathérapie