La Vérité, un But et un Chemin…

La Vérité, un But et un Chemin…

En cette période troublée de préparation à la fête de Pâques, fête de la Lumière, je me suis sentie submergée par un afflux pour ne pas dire un tsunami d’informations contradictoires ou mensongères via tous les canaux médiatiques et autres réseaux sociaux.
Nous pouvons choisir de vivre ce temps de confinement imposé comme une invitation à cultiver plus de discernement et d’appréciation pour un jugement sain, afin de parvenir à mettre un peu plus de lumière dans ce maelström anxiogène.
Pour ma part, ce déferlement incessant de nouvelles « sensationnelles », de controverses virulentes et de polémiques stériles a fini par me lasser et m’a surtout mise face à la question de mon rapport à la Vérité.
Parce qu’il me semble, en effet, que notre rapport à la vérité est au cœur du problème et qu’il est très profondément mis à l’épreuve.
D’un point de vue terrestre et donc matérialiste, nous cantonnons la vérité à l’analyse des faits, comme bien des d’expressions courantes le soulignent : « tenons-nous en aux faits ! » , « les faits parlent pour moi ! », « restons factuels ! », « l’examen des faits prouve que… », « cela ne résiste pas à l’analyse des faits. », et bien sûr le fameux « en fait » qui ponctue tellement de phrases !
Cette façon de faire exige de la rigueur, de l’impartialité, du recul et une logique implacable que l’on considère être une garantie nécessaire et suffisante pour valider la fiabilité d’une démarche visant la vérité. Ces éléments ne sont pas négligeables et constituent déjà une base suffisante pour éliminer presque toutes ces « fake news » envahissantes qui se suivent et se ressemblent !… Néanmoins, cette démarche s’avère tout de même un peu pauvre et restrictive…
Il s’agirait, pour être « dans le vrai », de faire abstraction de soi-même ? C’est précisément ce que font machines et ordinateurs dépourvus de ce « soi-même », de pensée autonome, de volonté libre, de sentiment aussi… Ne leur a-t-on pas déjà délégué une bonne partie des tâches dites « ingrates » afin de « libérer » l’être humain ? Avec quels résultats ? Je laisse le débat ouvert.
Pour en revenir à cette vérité à la fois exigée et redoutée, serait-elle réductible à une somme d’opérations mentales (accumuler, ajouter, retrancher, diviser, multiplier, compulser…) et à la seule logique irréfutable de la mise en relation des causes et des effets ?
Sans nier la valeur et l’expertise d’une démarche mentale où l’intelligence humaine sait se montrer rigoureuse, astucieuse, curieuse tout en restant structurée et exigeante, faudrait-il pour autant se convaincre de détenir les clés de l’accès à la vérité, dans cette approche dite scientifique, considérée comme en étant seule garante au sein de nos sociétés occidentales, à l’exclusion de toute autre manière de se relier à la vérité ?
La vérité est un bel et haut idéal qui ne saurait se réduire à une somme d’opérations mentales pour être atteint, fussent-elles complexes et brillantes.
Souvenons-nous que des siècles et des siècles de traditions mystiques, ésotériques et philosophiques ont transmis à l’humanité des trésors de sagesse et d’enseignements qui sont autant de sources fécondes et intarissables destinées aux chercheurs en quête de vérité sur leur identité, le sens de leur vie terrestre et leur origine…
La vérité peut s’envisager comme UNE et entière alors que les chemins qui y mènent sont multiples et leurs paysages infiniment variés selon l’individualité qui les foule.

Ces chemins uniques, pour aussi divers qu’ils soient, mènent – ô miracle! – à une sorte d’universel dans lequel chacun peut se reconnaître en partie. Chacun peut, en effet, toucher une facette de cette vérité qu’il recherche et il en aura un point de vue, différent de celui d’un autre chercheur. Cette différence devrait éveiller la curiosité de chacun et amener à découvrir en quoi ces différences se complètent au lieu d’adopter une attitude où prévalent la comparaison (problème de valeur) et le rejet (désir de nuire, de détruire), comme les sphères scientifiques et politiques en offrent le triste et pitoyable exemple ces derniers temps !… Pour être en mesure de pouvoir inclure un nouveau point de vue, encore faut-il être prêt à se remettre en question ou à s’ouvrir à l’inconnu et la nouveauté, ce qui suppose de connaître les arcanes des voies à suivre, celles qui conduisent sûrement et de manière sage à la vérité. Dépasser la stricte logique de la dualité vrai/faux, noir/blanc, oui/non, demande à s’extraire des limitations mentales qui nous ont modelés au fil de notre éducation et de nos (dé)formations pour prendre de la hauteur, retrouver notre dimension spirituelle qui, pour rappel, ne renvoie à aucun mouvement ou courant religieux quel qu’il soit, mais qui évoque l’esprit.
Seul l’esprit en nous peut parvenir à s’élever au dessus des contingences matérielles qui conditionnent terriblement notre vision du monde et nous enferment dans le tout matériel, physique, psychique, sentimental, affectif ou rationnel, atrophiant notre pensée qui s’étrique et ne fonctionne plus qu’en excluant ceci ou cela au grand bénéfice d’un petit égo à l’appétit insatiable. Nous avons développé à l’extrême notre capacité de penser, de réfléchir et de concevoir ce monde qui nous entoure, ce qui n’est pas un mal en soi. Le déséquilibre s’installe dès lors que cette forme de pensée appliquée au matériel s’impose comme dominante et devient la seule référence acceptable pour oser prétendre à la vérité… qui serait réservée à une caste référencée et estampillée par « l’académie »… Des sciences ?… Au hasard !!!
Mais quelle valeur accorder à une pensée aussi restrictive qui exclut tout autre forme de pensée différente, spirituelle notamment ?
En tant qu’être humain, nous expérimentons la matière et ce, de manière plutôt intensive depuis le siècle dernier ! Cela n’a pas que des inconvénients car mieux vaut acquérir une réelle expertise, une bonne connaissance et une certaine maîtrise du milieu dans lequel on vit et avec lequel on interagit. Mais si cela se fait au détriment de l’essence même de l’être profond que je suis, alors je deviens mon propre ennemi et cela me rend capable/coupable de destruction.
En ces temps troubles et sombres, on doit se demander dans quelle mesure nous ne sommes pas nous-mêmes responsables de cette obscurité effrayante qui gagne du terrain…
Nous avons éteint la lumière !
Cette lumière n’est autre que l’esprit au plus profond de notre être, dont nous nous sommes coupés en nous laissant prendre par « les délices » de la matière… en nous vautrant dans les avoirs au détriment de l’être… en souscrivant sans réserves à l’emprunt obligatoire du « bonheur égoïste » et en succombant à la paresse banale et généralisée où l’on délègue à d’autres le droit de penser pour nous.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est toujours possible de retrouver la lumière à condition d’aller la quérir là où elle est pour ensuite, la faire grandir et rayonner depuis le centre de notre être qu’est notre cœur spirituel et non physique…
Voilà qui requiert un détachement progressif de la « matrice » en commençant par détourner son regard du côté trop concret et matérialiste de la vie pour le retourner vers l’essen-ciel !
On ne saurait trop encourager des pratiques de méditation (*), des lectures inspirantes, des temps de contemplation (œuvres d’art, paysages, prodiges de la Nature…), de s’adonner à des activités créatives, de se créer des temps de calme, d’intériorité et de prière.
Car toutes ces approches sont propices à l’extraction vers le haut que j’évoquais plus haut. C’est la plus sûre façon de sortir du « yoyo » de la dualité générée par une pensée trop rigide pour être capable de créer un troisième point de vue transcendant les deux autres. La dualité (vrai/faux) n’offre d’autre alternative que le duel (ou guerre des égos) mais aucune issue innovante, découlant de la vérité, elle seule capable de nous libérer de la prison dans laquelle croupît une partie de l’humanité qui n’a pas encore tourné son regard du côté de la sortie et continue à craindre les ombres inquiétantes, aux contours flous, sur les murs de la grotte !
Pour conclure, il m’est revenu en mémoire ce matin qu’en forêt de Brocéliande, au fronton de la petite église de Tréhorenteuc, il est inscrit :
« La porte est en dedans. »
Tout est dit !…
Il serait dommage de tourner les talons et de s’éloigner de la vérité…

Pascale Hamon, en quête de Vérité.

(*) Pour les personnes qui souhaitent expérimenter la méditation, je vous invite à consulter ce site:
https://www.editions-terre-de-lumiere.com/euro/catalogue/audio/meditations
Vous y trouverez (entre autres !) plusieurs livres – CD de méditations guidées qui sont à la portée de tous, y compris des débutants. Il est également possible de les acquérir sous forme MP3 avec livret téléchargeable.

Bon à savoir :
Des méditants de plus en plus nombreux se donnent rendez-vous chaque matin entre 8h et 9h30 pour
vivre ensemble la méditation « Harmonisation Vitale ». Cela génère des vagues d’Harmonie exponentielles sur la Terre que l’on peut aider et soutenir avec simplicité et sincérité de cette manière, qui est accessible à tout un chacun. Vous trouverez toutes les indications nécessaires sur ce site.
Si vous avez envie d’expérimenter un autre point de vue – c’est-à-dire pas « scientifique » ! – sur le
Coronavirus, voici un lien qui vous apportera un parfum de vérité!
https://www.kaya-team-universe.org/univers-realiste-et-heroique/coronavirus-bidule-si-nous-pensions- autrement/
extrait du tarot de Rajneesh

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